Lorsqu’un préjudice est causé à une personne, il est tout à fait évident qu’il soit réparé si vous en êtes l’auteur. C’est ainsi qu’on parle de réparation de préjudice. Toutefois, il faudrait d’abord savoir ce que cela implique réellement. Qu’est-ce que donc la réparation du préjudice ?
La réparation du préjudice
Le préjudice est considéré comme un dommage qui a été causé par autrui. Ainsi, si vous êtes directement la cause de celui-ci, votre responsabilité civile engagée. Par conséquent, vous devez mettre tous les moyens disponibles pour réparer le dommage que vous aurez infligé à la personne concernée. Cette responsabilité est prévue par le Code civil, qui stipule que : « tout préjudice causé à autrui doit être réparé ».
Cela vaut aussi, lorsque vous n’êtes pas directement la cause du dommage. Vous êtes également tenu responsable du dommage que vous causez à autrui de façon indirecte. Ici, la réparation doit être effectuée lorsqu’un de vos objets ou un des animaux dont vous avez la garde est à l’origine du préjudice en question. Toutefois, il est possible que le préjudice soit causé par un événement naturel. Dans ce cas, son existence relève uniquement de l’appréciation du juge.
Les implications de la réparation du préjudice
En matière de responsabilité, il est très courant que la faute de l’auteur soit présumée. Tel est également le cas, en ce qui concerne le lien de cause à effet entre le dommage et l’auteur comme l’explique ce site spécialisé sur la question de l’aide aux victimes.
Ainsi, l’auteur de la faute peut échapper à sa responsabilité, s’il n’y a aucune preuve de son implication dans le préjudice. C’est pour cela que la preuve du dommage doit être établie la personne qui en est présumée victime. Surtout lorsqu’il s’agit d’un préjudice moral qui a été causé.
Pour un préjudice matériel, la victime doit totalement être indemnisée par rapport au dommage. C’est-à-dire que l’auteur du sinistre doit réparer tous les biens de la victime endommagés par sa faute. Bien sûr, la réparation du préjudice peut être effectuée automatiquement, lorsque l’auteur est de bonne foi. Cependant, dans certains cas, elle intervient lorsqu’une plainte est d’abord déposée par la victime.