Directeur financier du groupe Carrefour, Matthieu Malige a su malgré un contexte économique sans précédent proposer des choix stratégiques judicieux. Le but ? Chercher de nouveaux secteurs de croissance et continuer ce qu’il avait déjà enclenché les années précédentes. C’est à dire renforcer sa présence sur des marchés à fort potentiel de croissance. Une façon de garder le cap et surtout de se réinventer lorsque la situation économique le demande.
Une transformation accélérée
Dans un contexte aussi particulier qu’une pandémie, le secteur de la grande distribution n’a pas eu d’autres choix que de répondre rapidement et efficacement à une demande croissante. L’annonce d’un confinement début mars a fait exploser les ventes. Carrefour pionner du concept d’hypermarché a su non seulement faire face à tous ces enjeux mais également rebondir grâce à des orientations enclenchées il y a quelques années. Grâce à de bons résultats sur les trimestres précédents la crise, le groupe a pu prendre les décisions nécessaires et le virage qu’il convient. Car la crise a quelque peu accéléré une transformation déjà amorcée. Avec une présence sur des marchés à fort potentiel de croissance, Carrefour peut ainsi consolider sa progression. Le développement à l’international, le bio de même que la vente en ligne sont des domaines très porteurs. L’impulsion de cette crise a mis par conséquent tout un secteur en pleine ébullition.
S’appuyer sur ses acquis
Malgré un contexte économique difficile, le groupe a pu donc grâce à ses acquis aller de l’avant et surtout rester innovant et compétitif. Et cela par des choix stratégiques de la part du directeur financier du groupe Matthieu Malige qui se sont avérés vraiment judicieux. Modérer les dépenses du groupe tout autant que favoriser certaines orientations plutôt que d’autres ont permis de tenir le coup alors que d’autres entreprises aux reins bien moins solides ont connu rapidement des désillusions.
