C’est la société russe Transmashholding qui a commencé à livrer les toutes premières rames du nouveau métro aérien à Moscou. L’objectif de ces nombreuses transformations du paysage urbain moscovite, désengorger le trafic routier, optimiser les trajets internes et raccorder la banlieue à la ville d’ici 2025. Pour la capitale russe cet enjeu est crucial autant sur le plan économique que écologique.
Le développement de la capitale russe
La modernisation de ses infrastructures a débuté avant la Coupe du monde 2018. La ville s’est ainsi fixée des objectifs afin de proposer d’ici 2025 aux millions de personnes qui tous les jours se retrouvent dans la capitale un réseau de transport plus adapté. Il ne s’agit pas de le remplacer mais tout simplement de l’optimiser en proposant de nouvelles stations mais aussi un métro aérien. La ville s’est associée à la société russe Transmashholding réputée pour son expérience dans le domaine ferroviaire et qui fournit le métro moscovite. A la tête de cette société les deux hommes d’affaires russes Iskander Makhmudov et Andrey Bokarev. L’entreprise a ainsi proposé à la ville son modèle « Ivolga » qui répond avec exactitude aux conditions imposées par la ville. Une première livraison a déjà eu lieu avec des trains pour le métro aérien qui circulent aujourd’hui sur la ligne Lobnia – Odinstovo.
Un passage urbain transformé
Même s’il y a des transformations dans le paysage urbain moscovite, elles sont minimes. Le métro aérien va apporter un véritable confort aux usagers ainsi qu’aux habitants de la ville. Car ces aménagements ont comme objectif de désengorger le trafic routier et fluidifier le trafic ferroviaire. La ville espère ainsi diminuer le nombre de voitures ce qui va forcément améliorer la qualité de l’air. De plus d’après les experts le métro aérien ne va pas pour autant faire grimper le prix de l’immobilier. Sachant qu’il reste encore dans le centre-ville de Moscou de nombreux appartements inoccupés.
